Emu tout au long de son intervention par
l’accueil chaleureux que les femmes du parti lui ont apporté, Ali
Bongo, « candidat des femmes », s’est engagé à militer davantage en
faveur des Gabonaises lors de son premier discours devant l’UFPDG
(Union des Femmes du Parti Démocratique Gabonais), le dimanche 26
juillet.
En tant que Ministre de la Défense,
Ali Bongo a déjà fortement contribué à accroître le nombre de femmes
dans l’armée. Le Gabon est un exemple au niveau mondial : 13 % des
militaires (et même jusqu’à 35 % dans la santé militaire) sont des
femmes. Notons aussi qu’une femme est actuellement en formation pour
devenir la première agrégée de santé militaire du Gabon. Elle accèdera
à son poste dans deux ans. Cette politique est placée au cœur de la
vision de la société du candidat Ali Bongo.
A l’image de l’ascension sociale des
femmes dans d’autres démocraties, Ali Bongo prévoit, en cas d’élection,
de poursuivre dans cette voie et de mettre en œuvre tous les moyens
nécessaires à une meilleure intégration des femmes aux postes à
responsabilités et aux diverses activités du pays afin qu’elles
puissent notamment contribuer davantage à la richesse nationale.
Pour le candidat du PDG, la promotion des
femmes est au centre de sa vision pour un Gabon dynamique de l’avenir.
Il a déclaré à la foule que la femme est « la puissance de ce pays, la
puissance du monde ».
Pour lui, la première étape pour atteindre
cet objectif est l’éducation des femmes. Ceci est aussi la clé dans la
création d’un Gabon fort : un Gabon qui saura exploiter plus
efficacement ses ressources naturelles et accroître ses services
banquiers et financiers. « Au niveau de l’éducation, il n’y pas de
grande nation dans ce monde qui n’ait pas d’abord commencé par
l’éducation des femmes » a-t-il déclaré.
Le candidat a également souligné que
pendant les premières instances de la vie, avant d’envoyer les enfants
à l’école, ceux-ci sont tous éduqués par leur mère, et qu’il existe
malheureusement un écart entre le Gabon et l’Occident en matière
d’éducation des très jeunes enfants (0-7 ans). Concrètement, il atteste
: « plus une mère est instruite, plus son enfant sera instruit ». La
richesse du pays doit inévitablement passer par l’éducation des femmes.
Partant du pays afin de suivre une
éducation avancée, les enfants gabonais ont souvent peu d’opportunité
pour retourner au pays à la suite de leurs études ; et cela en raison
d’un manque d’emplois pour une main d’œuvre qualifiée. Une nouvelle
orientation de l’éducation nationale, avec les femmes au premier plan,
permettra donc de leur donner accès à des emplois de cadres,
d’ingénieurs, de femmes d’affaires. Il faut aussi les encourager et les
accompagner dans la création de petites entreprises en leur donnant un
accès plus facile et rapide aux crédits et micro-crédits.
Le candidat a rappelé que la femme
gabonaise est déjà très présente dans les institutions. Rose Francine
Rogombé, le Président de la République par intérim, ainsi que Marie
Madeleine